Pierre LIVORY
(1942 – 2021)
Après une formation d’ingénieur à l’Ecole Supérieure du Bois, l’obtention d’un diplôme de l’IAE de Bordeaux et plusieurs certifications au CNAM, Pierre LIVORY a consacré sa vie à l’architecture navale. De Chef de production et d’Ingénieur d’études de chantier naval, il est devenu successivement Directeur d’usine en menuiserie, constructeur naval et Chef d’études composites pour la DCN dont il devient le Directeur commercial à Lorient. Conjointement, il a été aussi Professeur vacataire à L’ENSIETA de Brest et à l’UBS de Lorient.
Cet architecte naval, membre du Centre Régional de Sécurité des Navires de Bretagne jouait aussi du piano et du tennis, partait photographier les oiseaux et pratiquait l’aviron et la voile en régate ou en croisière au sein du Centre Nautique des Glénan.
La retraite venue, Pierre s’expliquait sur sa vocation d’écrivain : « Le besoin de transmettre et de partager un certain nombre de choses précieuses que j’avais vécues ou apprises m’a submergé. Et, dans mes écrits, si la mer n’est pas le seul sujet, elle n’est jamais bien loin. Je crois que mes écrits (roman, nouvelles, portraits, anecdotes poésie et livres pour enfants) sont tous salés et iodés. J’ai travaillé avec la science de la mer, je vis maintenant avec son art… »
Parrainé par Pierre-Arnaud LEBONNOIS de NEHEL, Pierre LIVORY, Chevalier du Mérite Maritime était aussi écrivain de la mer avec de nombreux ouvrages à son actif : HOUAT, l’île aux 4 ports, Une vague m’a dit, Connivences, Perles Océanes, Gamins d’la côte, Déferlantes, Éclats de verve, Hortense – la petite méduse, Traits de Jupiter et Moi Sylviane canot’misainier !
Pierre LIVORY est décédé le 21 août 2021, son nom restera gravé à jamais dans l’histoire de l’Académie des Arts & Sciences de la Mer.
Le gamin de la côte a rejoint l’océan,
Suivi de sa méduse et sa chère Hortense,
Aux traits de Jupiter, en tous points confident,
Tel un éclat de verve, plein de sa connivence.
Toi qui louais la Mer en des verbes salés,
livrant en simples mots, les effluves de l’âme,
Que puise au gré du vent, de sas sages alizés,
Au port de l’au-delà, éterniser ta flamme.
Jean-François ZAPATA
